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L'ANNUAIRE OFFICIEL DES ARTISTES CONTEMPORAINS
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50 jeunes peintres à suivre particulièrement
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Mai 2023 | Temps de lecture : 33 Min | 0 Commentaire(s)

A propos de la jeune scène française à voir dans l’exposition « Immortelle » se tenant à Montpellier jusqu’au 4 juin au Mo.Co et jusqu’au 7 mai au Mo.Co. Panacée, ainsi que dans l’exposition « Voir en peinture, la jeune figuration en France » au musée de l’Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d’Olonne jusqu’au 28 mai.

Ca a dû discuter sec en réunion de rédaction du magazine L’Oeil au moment d’élaborer le dossier de ce mois-ci consacré aux « 50 artistes de la nouvelle scène française » ! Ils ont dû être quelques journalistes à s’arracher les cheveux pour aboutir à cette sélection forcément non exhaustive de peintres et de dessinateurs, nés à partir de 1980 et travaillant en France, et on les comprend. D’ailleurs, Fabien Simode prévient d’emblée, dans son article en préambule au déroulé des cinquante heureux élus : « l’ambition est grande mais, avouons-le d’emblée, vouée à l’échec, tant cette scène est plurielle et dynamique ». Même pas moyen de se plaindre « qu’il manque telle ou tel artiste », « que telle tendance esthétique ou technique n’est pas suffisamment représentée ou, au contraire, qu’elle est surreprésentée »… la petite équipe critique de L’Oeil le sait déjà. Et l’assume. Car, qu’il s’agisse de personnages ou d’une scène artistique, « portraiturer – les artistes le savent mieux que quiconque -, c’est faire des choix ».

 

Les choix d’Amélie Adamo se sont donc arrêtés sur :

  • Arnaud Rochard, peintre transdisciplinaire dont l’univers sauvage s’inspire autant de l’art extrême-oriental que du romantisme noir, de la bande dessinée, de la littérature ou du cinéma ;
  • Apolonia Sokol, représentée par la galerie d’art The Pill à Istanbul et travaillant ses portraits à l’huile en un geste politique ;
  • Laurent Proux, peintre représenté par la galerie d’art Semiose et explorant la nature et l’industrie, tout en revendiquant de se nourrir des peintures d’artistes anciens comme Poussin, Courbet, Böcklin, Hodler, ou plus contemporains comme Yves Bélorgey ou Mathilda Marque Bouaret ;
  • Corentin Grossman, dont les œuvres d’art à vendre sont à la Galerie art:concept et foisonnantes dessins réalistes dans un univers surréaliste ;
  • Julien des Monstiers, peintre multi supports et sans frontière, ayant digéré Vélazquez aussi bien que Sigmar Polke, représenté par la galerie d’art Gaillard ;
  • Eva Nielsen, représentée par Galerie Jousse Entreprise et dont la pratique se situe au carrefour de la peinture, de la photographie et de la sérigraphie ;
  • Johanna Mirabel, peintre et sculptrice aux frontières du réalisme, de l’expressionnisme et de l’abstraction, inspirée par la créolisation lyrique d’Edouard Glissant ;
  • Guillaume Bresson, représenté par la galerie d’art Nathalie Obadia, dont toute l’œuvre est sous-tendue d’une réalité sociale violente ;
  • Fabien Mérelle, dessinateur et sculpteur au réalisme minutieux, représenté en Suisse par la galerie d’art Wilde Gallery et à Paris par Lara Sedbon ;
  • Aurélie de Heinzelin, représentée par la Galerie Malebranche, pour qui l’ambiguïté est la plus belle des choses que l’on puisse faire en peinture, et qui se revendique née spirituellement d’Otto Dix et Paula Rego ;
  • Nazanin Pouyandeh, dont les œuvres d’art sont à vendre à la Galerie Sator, faisant surgir la tendresse et la fête sur les désastres du monde à la force de leur palette et de leur érotisme ;
  • Madeleine Roger-Lacan, représentée par Frank Elbaz et vivant si intensément son rapport au monde que tout est intense dans sa peinture, depuis les couleurs jusqu’à l’extravagance ;
  • Maël Nozahic, se nourrissant de sources mythologiques et populaires pour peindre, dessiner et graver, dont le travail n’est pas encore représenté par une galerie d’art ;
  • Romain Ventura, dont les œuvres d’art à vendre le sont par la galerie d’art Samira Cambie et qui peint à l’huile sur la base de photos prises avec son téléphone ;
  • Karine Rougier, représentée par la galerie d’art Espace à vendre et qui déploie son univers sur divers supports en percevant l’amour comme une source d’énergie ;
  • Marion Bataillard, représentée par la Galerie Paris-B, voyant en la peinture une sorte d’incarnation et de dédoublement à la fois ;
  • Mathilda Marque Bouaret, dont la peinture intranquille n’est pas encore représentée par une galerie d’art ;
  • Lucie Picandet, représentée par Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, développant une pratique hybride qui mêle le dessin et la peinture, l’aquarelle et la broderie, l’image et le mot.

 

Les choix d’Anne-Cécile Sanchez se sont quant à eux arrêtés sur :

  • Achraf Touloub, cofondateur de la Galerie Parliament, qui tente de faire passer ses œuvres d’art entre les mailles du filet de l’intelligence artificielle en les rendant non identifiables ;
  • Nathanaëlle Herbelin, s’inscrivant dans la continuité des nabis, représentée par la Galerie Jousse Entreprise Art Contemporain ;
  • Mireille Blanc, clairement identifiée comme l’une des représentantes de la jeune peinture figurative en France et représentée par la Galerie Anne-Sarah Bénichou ;
  • Farah Atassi, s’inspirant de Matisse et de Picasso pour approcher la peinture de façon conceptuelle, représentée par la galerie d’art Almine Rech ;
  • Claire Chesnier, collaborant depuis peu avec la Galerie Ceysson & Bénétière, dont les œuvres d’art à vendre dégagent une perception atmosphérique à force d’encre et d’eau mélangées sur le temps long ;
  • Giulia Andreani, cette peintre utilisant le gris de Payne avec une telle virtuosité que ses peintures semblent être des photographies en noir et blanc, représentée par la Galerie Max Hetzler ;
  • Julie Beaufils, représentée par la galerie d’art Balice Hertling, stimulant la mémoire visuelle du regardeur en faisant entrer l’espace dans ses peintures ;
  • Hugo Capron, représenté par la Galerie Semiose et maniant la couleur et les stéréotypes avec joie ;
  • Mathilde Denize, opérant un va-et-vient constant entre la peinture et le travail en volume, représentée par la Galerie Perrotin ;
  • Diane Dal-Pra, représentée par la Galerie Derouillon, dont les œuvres d’art à vendre semées de textiles, plissés et autres drapés, emballent actuellement le marché de l’art contemporain ;
  • Cecilia Granara, représentée par la Galerie ExoExo, plasticienne à l’œuvre exutoire ;
  • Miryam Haddad, représentée par la Galerie Art :Concept et très exposée depuis 2019 avec ses maelström de couleurs ;
  • Xinyi Cheng, représentée par la Galerie Balice Hertling, conjuguant la délicatesse de ses œuvres d’art contemporain à la technique des maîtres, de Georges de La Tour à Gerhard Richter ;
  • Yann Kebbi, dessinateur prolifique et compulsif représenté par la Galerie Martel ;
  • Paul Mignard, peintre alchimiste et marcheur représenté par la Galerie Poggi ;
  • Anne Bourse, représentée par la Galerie Crèvecoeur, dont les installations évoquant des espaces domestiques créent une œuvre entêtante et insaisissable entre Raoul Dufy, Irma Blank, Paul McCarthy ou Mike Kelley ;
  • Pierre Seinturier, représenté par la galerie d’art de Georges-Philippe & Nathalie Vallois avec ses paysages mystérieux ;
  • Xie Lei, peintre virtuose aux accents magiques représenté par la Galerie Semiose.

 

Enfin, Anne-Charlotte Michaut a choisi pour sa part :

  • Raphaël-Bachir Osman, qui s’amuse à cuisiner tous les genres ;
  • Jimmy Beauquesne, démontrant avec ses portraits fictionnels de la pop star Justin Bieber que fiction et intimité vont de pair pour une génération biberonnée à la pop culture et aux nouvelles technologies ;
  • Dhewadi Hadjab, représenté par la galerie Kamel Mennour et représentant quant à lui le corps dans tous ses états ;
  • Neïla Czermak Ichti, représentée par la galerie d’art Anne Barrault et qui témoigne des influences culturelles majeures de sa génération ;
  • Léa Belooussovitch, représentée par la Galerie Paris-B, dont le dessin sur feutre textile part d’une photographie de presse ;
  • Mathieu Dufois, représenté par la Galerie C, qui a longtemps dessiné dans les cours d’assises avant d’entrer sur la scène de l’art contemporain ;
  • Ymane Chabi-Gara, représentée par la galerie d’art Kamel Mennour et conférant une dimension universelle à l’enfermement et à la solitude inhérente à notre monde saturé d’objets et d’images ;
  • Matthias Garcia, représenté par la galerie d’art Sultana, déployant un univers fantasmagorique toujours ambivalent ;
  • Jean Claracq, lui aussi représenté par la Galerie Sultana et qui s’est rapidement imposé comme un représentant incontournable de la nouvelle peinture figurative française ;
  • Carlotta Bailly-Borg, représentée par la Galerie Praz-Delavallade, qui développe une pratique de céramique en plus de ses dessins et peintures toujours troublantes ;
  • Nicolas Daubanes, représenté par la Galerie Maubert et qui exposait à la dernière Biennale de Lyon sa reconstitution d’une  salle du tribunal militaire lyonnais où on été prononcées de nombreuses sentences de mort pendant la guerre d’Algérie ;
  • Flora Moscovici, dont les œuvres d’art toujours hors cadre, comme autant d’interventions picturales, ne sont pas encore représentées par un galeriste ;
  • Pol Taburet, représenté par Balice Hertling et nourrissant ses œuvres d’art à vendre de croyances afro-caribéennes, de rites vaudous, de rap et de jeux vidéo ;
  • Marcello Barcelo, représentée par la Galerie Anne de Villepoix et n’hésitant pas à ajouter une touche de vernis à ongles dans ses oeuvres pétries de symbolisme.
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