PÉBÉ
PÉBÉ
Artiste

Une nouvelle page qui se tourne

Après avoir pas mal "tourner en rond", après un temps de latence, une nouvelle direction émerge. Une certaine clarification. Le Vide commence à devenir réalité. Mais c'est encore très vague. Une rupture personnelle qui permet de me remettre dans le bain de la peinture. Un isolement salutaire. Le lien avec l'espace de la ville prend forme. Mais il y a encore bien du travail pour voir se mettre en place les tenants et les aboutissants de ce projet. L'émergence de l'idée de travail sur le Vide à propos de l'espace urbain. Des premiers tatonnements sur un village de Provence à l'approfondissement de l'idée sur un concours à Berlin.   Un village qui double de population  Une certaine dynamique s'amorce. Mais ce n'est pas encore ça.      Expériences personnelles sur des projets de recomposition dans l'ancien. Ici, un triplex en extension sur deux étages dans le centre d'Aix-en-Provence. Un morceau de quartier d'une grande ville.   Il en résulte une mise en forme urbaine où chaque projet garde sa personnalité dans le respect des grandes lignes du schéma urbain.  Et puis, un jour...   le Vide se révèle sous le pinceau en pensant au travail de Cézanne sur la Sainte-Victoire.  Le travail sur le Vide dans ce contexte consiste à ne pas se donner de limites entre dedans et dehors. Recherche de relations avec la ville de façon à s'inscrire dans la globalité de l'espace urbain environnant. A l'échelle de la ville, les grandes lignes de conception sont à l'image de ces lignes qui parcours un tableau afin de définir des espaces, mais sans jamais se toucher de façon à ce que ces espaces respirents, vivent. C'est ainsi que le Vide prend réalité. Car la sociabilité peut ainsi y pénétrer et donner du sens aux espaces.   L'une des facettes techniques nécessaire à la mise en forme du Vide. Elle résulte des schémas de mise en forme du Vide.   Ici, la définition des ilots d'interventions renvoyant à des fiches  définissant les caractéristiques techniques, formelles et administratives.