Découvrez le travail contemporain de Marga Morel d’Arleux

BIOGRAPHIE

Marga Morel d’Arleux

Bagnolet (France) : +336 12 41 71 14

Née à Buenos Aires (1950) – Argentine – Vit et travaille à Paris, Aix-en-Provence et en Andalousie Espagne

1981/1982 – College of Liberal Arts et Sciences State University of New York – New Paltz Painting Department – USA

1983/1985 – Atelier Myléne Lung – PARIS

1989/1991 – Atelier Lydie Aricqx – PARIS

Expositions Personnelles :

Galerie Atheneo – Buenos Aires -ARGENTIN

1980 – University Exhibition Center – State University of New YorkNew Paltz USA

1996/1999 – Galerie Jutta von Engels
39 rue Vieille du Temple – 75004 – PARIS

2009 – SLICK Salon d’Art Contemporain au « 104 » PARIS

2008/2010 – Rec Galerie – 13 rue Sainte Anastase – 75003 – PARIS

2015 – Salle d’Art Contemporain de Rodalquilar

Andalousie Espagne :
2017 – GALERIE Art Contemporain Nijar ALMERIA

Expositions collectives :

Galerie Marcio Lima Machado
47 rue Montorgueil – 75002 PARIS

1995/96/97/98 – Grand Marché d’Art Contemporain
Place de la Bastille – PARIS

Mairie du VI – Salle du Vieux Colombier
75006 – PARIS

Festival Argentin à Paris – Galerie Jutta Von Engels
39 rue Vieille du Temple – 75004 – Paris

Salle de Concerts New Morning
9 rue des Petites Ecuries 75010- PARIS

1997/98 – Galerie « Le blanc des Yeux »

Place de la Cathédrale 6 – Lausanne – SUISSE

Grand Marché d’Art Contemporain – Gendarmenmarkt – Berlin ALLEMAGNE

2001/2002 – Atelier « Z 62 avenue de la Grande Armée – 75017 – PARIS

POURQUOI DES TABLEAUX PEINTS À LA CIRE SOUS VERRE ?

Le choix de la technique

Il y a quelques années je suis allée au Louvre. Je suis tombée par hasard sur les portraits de Fayoum. Il s’agit d’un ensemble de peintures de l’Égypte romaine exécutés entre le Ier et le IVe siècle après J.C. Ce sont des portraits funéraires peints, insérés dans des bandelettes au niveau du visage de la momie. Les premiers portraits ont été trouvés dans le Fayoum, région d’Égypte qui a donc donné son nom à ce type de peintures.

Les portraits du Fayoum sont les seuls spécimens de peinture de chevalet que l’Antiquité nous a légués. Ce sont les portraits les plus anciens jamais découverts. Ce qui frappe d’abord c’est la transparence et l’intensité de la couleur qui a pu perdurer à travers les siècles avec une fraîcheur inouïe.

Ces peintures sont exécutées à la cire, le liant qui respecte le plus la vibration des pigments. Tout de suite, je me suis dit qu’il fallait que je travaille cette technique, car ce qui me motive le plus dans la peinture c’est le rayonnement de la couleur dégagé par le tableau.

Le choix du support

J’ai découvert à Lisbonne au Musée Calouste Gulbenkian un petit tableau du 18ème siècle peint sous verre. Il avait attiré mon attention parce qu’il dégageait une grande luminosité au point que j’ai cru qu’une lumière était cachée derrière. Mais en me rapprochant je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucune lumière : c’était l’effet de la couleur appliquée directement au verso du verre qui produisait cet effet.

J’ai aussitôt essayé dans mon atelier la même technique et j’ai constaté que cela permettait de visualiser par transparence tous les gestes et les superpositions de la peinture depuis le commencement du tableau jusqu’à son achèvement, ce qui donnait beaucoup plus de richesse à l’œuvre.